On pourrait penser q'un amoureux, dans un jardin, est soit le propriétaire, soit une fleur plantée avec amour et qui le rend bien.
Eh bien non !!
L'amoureux en question est endémique à tous les jardins qui sont restés sans intervention, sans soin, abandonnés
Il aurait pu aimer les jardins des voisins. Mais non, celui-ci a décidé de donner tout son amour au mien.
Sa flamme amoureuse s'y propage dans tous les recoins. Une pousse par ci, une pousse par là.
Il aime! Un peu, beaucoup, à la folie.
Mais moi, PAS DU TOUT !!
Car il est de ces amours invasifs, qui, lorsqu'on veut s'en débarrasser, égratignent.
Ainsi l'amour peut mener à la guerre. Les grands moyens sont employés pour éradiquer cet amoureux transi.
Et pourtant, il insiste, persiste et signe.
Mes tentatives pour déjouer ce squatteur affectif sont restées sans résultat.
Devrais-je rendre les armes ?
Après tout, il a sans doute lui aussi sa place au jardin, même s'il manque de charme.... CE RONCIER !!!
Vous saviez que c'était lui, l'amoureux ?
Vous l'aviez reconnu, n'est ce pas ?
Ah oui ! Vous l'avez très bien connu aussi !
Vous vous en êtes débarrassé ! il a été éjecté ailleurs !
Oui, je constate, puisque maintenant il est chez moi !!!
Vous vouliez partager !
Eh oui, je comprends, l'amour ça se partage.
En tout cas : MERCI POUR LE CADEAU !
Et voilà une partie du sous bois en bas du jardin, nettoyé de ses ronces en 2013.
Inutile de dire que j'étais très fière du résultat, après avoir été griffée pendant plusieurs jours,
la récompense était un endroit charmant. J'avais alors commencé quelques plantations.
J'y prévoyais un lieu de repos, ce lieu romantique s'y prêtait merveilleusement.
Mais hélas, en février 2014, lors de pluies diluviennes mon seul endroit ombragé du jardin est parti d'un coup et sans aucun bruit. En un instant mon terrain en a été métamorphosé définitivement.
Quelle déception
La route en contrebas a été coupée pendant 3 jours, le temps que la municipalité ne dégage tout cet amoncellement de terre et d'arbres.
Il faut agir très vite dans un cas comme celui ci. Une demande de reconnaissance en catastrophe naturelle déposée à la mairie, avec photos à l'appui, l'attente d'une décision de possibilité d'étude accordée par la préfecture, c'est un dossier complet qui doit être monté. Une copie laissée à l'assureur.
Il aura fallut plus d'un an avant qu'une décision soit connue. La décision de reconnaissance en catastrophe naturelle est accordée. Il faut déposer l'accord chez l'assureur dans les 10 jours suivant la parution au JO (journal officiel). Ce qui donne peu de temps. Et si l'on tient compte des jours fériés et des ponts du mois de mai, l'on est assuré de ne pas être tenu informé de la suite qui devra être donnée.
J'en suis là pour l'instant
Depuis cet effondrement, les ronces sont revenues. Un énorme travail reste à faire pour redonner à ce lieu son coté si romantique qu'il avait lors de son nettoyage. Mais la bonne nouvelle c'est que des travaux pourront être fait.
Alors, bientôt une belle suite à cette histoire
Après la belles photos de cette nature domptée et pourtant si bucolique, avec ce sentier bordé de fougères et un sous bois qui nous appelle, je ne m'attendais pas à une telle chute. J'en suis navrée pour toi ! Mais souvent le meilleur reste à venir... Bises
RépondreSupprimerEh oui, le meilleur reste à venir, c'est aussi ce que je me dis. Maintenant que je sais que la reconnaissance de catastrophe naturelle a été confirmée, j'attends avec impatience la suite. Il reste quelques arbres encore debout, j'espère pouvoir les sauver car actuellement le risque d'effondrement est encore bien présent. Donc une suite sera donnée à cette histoire. Et puis un jardinier doit s'adapter à la nature.
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